J'y étais et j'ai encore cette superbe musique qui résonne dans mes oreilles...
Demain, je fonce acheter les albums.
Afin de ne pas être encombré, je n'avais pas pris mon appareil, j'ai donc juste fait des photos pour illustration avec mon téléphone.20h30 tapantes, le concert démarre avec Erik et ses compagnons.
Sur scène, un batteur, un bassiste, un guitariste (guitare électrique), un pianiste, un saxophoniste-flutiste, une choriste (qui est la manager du groupe) et l'artiste, pour une musique antillaise nouvelle mêlant différents rythmes caribéens avec des textes forts et engagés (dans le même genre que SOFT, Dominik Coco).
Le public qui découvre cet artiste est conquis...
...mais dans la salle, il y a aussi des connaisseurs qui chantent à tue-tête et demandent des morceaux particuliers.
Le plus surprenant est le saxophoniste-flutiste (qui joue aussi du chacha par moments)... il est FINLANDAIS !!!!
Et après avoir connu "Calle Real" en Salsa, ces gens du Nord me surprennent encore...
Il n'a pas un second rôle, il est bien présent sur scène dans la musique et il assure !!!
Après une autorisation de pouvoir exécuter un autre morceau, le groupe quitte la scène sous des applaudissements nourris.
Vu les voix et les compositions, on entendra certainement parler de ce chanteur et de son groupe...
21h35, le groupe de Dominik Coco est sur scène, mais pas le chanteur.
Le groupe est composé d'un batteur, un guitariste (guitare électrique), un bassiste (aussi joueur de Tambour et de maracas), un conguero-joueur de tambour, un pianiste et 2 choristes (Claudine Pennont de Martinique et Caroline Royal de Guadeloupe).
On entend alors un "slam" provenant des loges et Dominik fait son entrée.
Le son est le sien ; fort en paroles et en musique, dans ce mélange caribéen.
Il est connu pour son excellente musique et le public vibre à l'unisson.
Il est d'ailleurs carrément surpris que ce public chante entièrement le refrain de ses chansons, si bien qu'à plusieurs reprises il prend plaisir à arrêter le chant, faire baisser la musique afin d'écouter son public... avant une reprise tonitruante.
Le moment qui m'a marqué le plus est ce magnifique duo de percussions avec en fond sonore la guitare basse.
Woïe...
Une pause minimaliste histoire de se faire désirer et le groupe revient sur scène.
Evidemment, en Guadeloupe le Carnaval étant lancé (et dans l'air en Martinique), le groupe a surchauffé la salle avec de la musique de circonstance.
2h de concerts de folie qui sont montés en puissance dans les derniers 3/4h avec les morceaux "Zion Zouk" et Gwada, puis le morceau qui lui a fait connaître le succès : Natirèl Poézi. La salle est en transe.
Il finit sur un très beau morceau dont je ne connais pas le titre mais qui prône l'unité de la Caraïbe, car malgré nos différences "iliennes" nous sommes tous arrivés par la même voie maritime.